Le 8 mars, la communauté internationale a célébré une nouvelle fois la Journée Internationale des Droits des Femmes. L’occasion de se rassembler, de préparer l’avenir et les opportunités pour les prochaines générations de femmes mais aussi de révéler des initiatives et des projets qui contribuent à construire un futur plus égalitaire.
« 2120 : la parité n’attend pas ! »
A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, la JFD (Journée de la Femme Digitale) a réuni les signataires et le Comité des sages du JFD Manifeste pour un monde digital inclusif. Cette initiative a permis de récompenser 16 grands acteurs de l’économie française et internationale, salués pour leurs actions en faveur de la mixité en entreprise.
Rappelons que la JFD est un événement dédié aux femmes qui révolutionnent le monde grâce au digital. Cette année, l’événement se déroulera le 21 avril 2020 à la Maison de la Radio (Paris) et en juillet 2020 en Afrique.
En marge de cette nouvelle édition 2020, la JFD a pour ambition de mobiliser pouvoirs publics, grands groupes et organisations à travers ce manifeste pour un monde digital inclusif et un futur équitable pour nos sociétés.
“Si l’on ne change rien, la parité sera atteinte dans un siècle, soit en 2120. Sauf longévité exceptionnelle, ni vous, ni moi, ni nos enfants, ne seront les témoins d’un monde juste. Le digital est un accélérateur historique de la parité. Nous avons rassemblé des acteurs économiques français et internationaux avec la JFD pour mener des actions concrètes pour une meilleure représentation des femmes car la parité n’attend pas ! ”, Delphine Remy-Boutang, CEO the Bureau & JFD, Présidente du GEN France.
#VraieFemmeAfricaine : quand la parole se libère
Bien que l’on s’interroge toujours sur l’impact des mouvements tels que #MeToo né au moment de l’affaire Weinstein, les réseaux sociaux demeurent un terrain d’expression permettant de libérer la parole et ce, aux quatre coins du monde.
Au-delà de la Journée du 8 mars, l’actualité du continent africain sur les réseaux sociaux a été marquée par la création du hashtag #VraieFemmeAfricaine sur Twitter. Lancé le 26 février dernier par la journaliste ivoirienne Bintou Mariam Traoré, a souhaité lancer un débat autour de la question des droits des femmes sur le continent africain.
Sur le ton de l’humour, le débat suscité autour du hashtag #VraieFemmeAfricaine a permis de dénoncer clichés sexistes, pressions sociales et violences subies par les femmes africaines au quotidien. L’initiative est très vite devenue virale sur Facebook et Twitter et les dénonciations ne cessent d’être publiées depuis son lancement.
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« Femmes à la Une » : pour une meilleure représentation des femmes dans les médias
L’émancipation de la femme passera également par une meilleure représentation de son image, notamment dans les médias.
L’Ecole Supérieure de Journalisme des Métiers de l’Internet et de la Communication (E-jicom) de Dakar, a récemment annoncé le lancement d’un programme visant à améliorer l’image de la femme dans les médias. Cet engagement sera respecté à travers la formation et la sensibilisation aux sujets des femmes, de leur rôle ainsi que de leur image dans les médias locaux.
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