Quelle est votre implantation sur le continent africain ?
Nous avons ouvert deux multiplexes (8 et 6 salles) en Tunisie et nous prévoyons d’ouvrir un nouveau multiplexe à Dakar, au premier semestre 2021. Nous avons également un chantier de cours de construction du côté d’Abidjan et deux autres au Maroc.
Cette implantation est un pari mais nous y croyons. Bien entendu, si nous réussissons ce pari à Dakar et Abidjan qui sont deux villes « fer de lance » de l’Afrique de l’Ouest, nous envisagerons d’autres opportunités de développement dans d’autres pays.
Vous allez prochainement ouvrir un multiplexe à Dakar, pouvez-vous nous présenter le projet ?
Ce nouveau multiplexe situé à Dakar, baptisé le « Mermoz », sera composé de 7 salles et d’environ 1400 places. Avec ces 7 salles, nous aurons la chance de pouvoir proposer aux spectateurs une programmation très riche avec un large choix de films. Il y aura bien évidemment des blockbusters et des films africains francophones. Nous souhaitons également mettre en avant le cinéma sénégalais car il y a de vrais talents.
Comment pensez-vous que votre arrivée sera perçue par la population sénégalaise ?
Le cinéma dans le pays a toujours connu un grand succès. Au Sénégal comme dans le reste de l’Afrique francophone subsaharienne, les salles obscures ont fortement disparu au moment du passage au numérique, période pendant laquelle, la pression sur l’immobilier a largement contribué à leur fermeture. Aujourd’hui, les Sénégalais et Dakarois ont une véritable envie de renouer avec la culture et le 7ème Art. Quelques salles ont déjà ouvert mais ce sont généralement des salles à mono-écran à l’image des CANALOlympia. Grâce à ce nouveau multiplexe, nous serons en mesure d’offrir plus de choix de films aux spectateurs de Dakar.
En termes de tarifs, tout n’est pas encore défini mais nous voulons permettre au plus grand nombre d’avoir accès au cinéma.
Le groupe Vivendi est déjà bien implanté sur le côté à travers son réseau CANALOlympia, Il y a également les salles Majestic en Côte d’Ivoire, comment appréhendez-vous votre arrivée et votre développement dans un tel contexte ?
Nous travaillons en toute transparence avec les exploitants déjà présents. Plus il y a d’offres, plus il y a de choix et donc plus il y a de spectateurs. C’est très important de pouvoir donner le choix au spectateur d’aller voir le film qu’il souhaite.