La 20e édition du Marché international du cinéma et de la télévision africains (Mica), rendez-vous entre producteurs, distributeurs, diffuseurs et porteurs de projets, s’est ouverte dimanche à Ouagadougou en marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso.
Basé au siège du Fespaco, le Mica permet de mettre en relation commerciale des porteurs de projets ou d’oeuvres cinématographiques et audiovisuels (distributeurs et producteurs de films) et acheteurs (plateformes de streaming, télévisions, festivals…), a expliqué sa directrice Adjararatou Bancé.
Créé en 1983, soit 14 ans après le Fespaco, le Mica est né de la volonté des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel du continent, souvent confrontés à un manque d’espace pour la promotion de leurs oeuvres, d’avoir un marché autonome et propre au film africain. « Le Mica permet d’avoir l’ensemble des structures qui interviennent dans la production des oeuvres cinématographiques et audiovisuelles, des acteurs, sponsors et distributeurs des films africains pour discuter des différentes problématiques », a indiqué le ministre burkinabè de l’Industrie, Harouna Kaboré.
« C’est très important, au delà des films qu’on va voir au Fespaco, de savoir qu’il y a un marché qui s’organise, qui se structure pour que les politiques publiques puissent davantage prendre des décisions pour accompagner les différents acteurs », a-t-il souligné, estimant que le Mica est un « maillon important du processus de diffusion des oeuvres africaines ». Outre les rencontres d’affaires, le Mica va accueillir jusqu’au 22 octobre des rencontres de promotion et d’échanges, des ateliers, des tables rondes et des master classes.