Dans une tribune publiée le 30 mars dernier, Mark Zuckerberg, figure du réseau social Facebook, a exposé quatre idées pour réguler Internet.
En réponse à de nombreuses polémiques ayant frappé de plein fouet le géant du web et l’inquiétude grandissante des populations quant à la protection des données, Mark Zuckerberg a appelé les pouvoirs publics du monde entier à jouer un rôle actif dans la régulation du web. Le PDG a en effet souligné la nécessité de mettre en place de nouvelles réglementations permettant d’assurer la sécurité de la communauté d’utilisateurs et ce, dans quatre domaines précis :
- La protection des données et de la vie privée
- Les contenus violents et haineux
- L’intégrité des élections
- La portabilité des données
Selon Mark Zuckerberg, le secteur privé ne peut pas répondre seul à ces enjeux. Les entreprises doivent être soutenues par les Etats et leur implication dans la mise en place d’une nouvelle régulation inspirée du modèle européen.
En parallèle, en Afrique, Facebook souhaite prendre ses responsabilités en matière de contenu au regard des centaines de millions d’utilisateurs du continent. Encourager la liberté d’expression tout en renforçant la sécurité de la communauté d’utilisateurs, c’est l’objectif que s’est fixé le géant du web. Pour y parvenir, Facebook a annoncé la création prochaine d’un conseil de surveillance des contenus, organe indépendant et mondial.
Mais comment réguler ? sur quels critères ? Pour trouver les réponses, Facebook a initié dans le monde et plus particulièrement à Nairobi un atelier de consultation, réunissant experts du continent et du monde afin d’entamer une réflexion commune sur les décisions à prendre en matière de régulation. A l’avenir, les experts membres du conseil se réuniront et échangeront avec Facebook afin d’orienter ses décisions relatives aux contenus et à ses politiques de modération sur le continent. Le conseil n’aura pas seulement un rôle consultatif mais également un pouvoir décisionnaire sur les mesures prises par Facebook dans le domaine.