Loïc-Kévin Zamble est chargé de communication digitale au sein de la filiale Solibra du groupe Castel. Depuis près de 2 ans, il assure le développement des marques sur les plateformes digitales.
En publicité, qu’est-ce que le mot digital vous évoque ?
Display, meta ads, google ads, onair…
Le champ de la publicité digitale est assez vaste et offre d’énormes opportunités aux annonceurs et ce, à moindre coût.
Quelle importance les annonceurs doivent-ils attribuer aux réseaux sociaux, au search, aux bannières ?
Je pense que toutes les entreprises, quelque soit leur secteur d’activité, ont d’énormes opportunités de développement grâce au numérique. Aujourd’hui, il faut attribuer une place importante au digital dans une stratégie marketing et commerciale.
Aujourd’hui, est-il possible pour un annonceur de se passer du digital ?
Pour ma part, les habitudes de consommation ont changé.
Les consommateurs sont plus enclins à se servir du digital pour faciliter leur quotidien notamment en commandant un taxi pour se rendre à un point À, en achetant de la nourriture via les plateformes de livraison en ligne etc
Ceci constitue une grande opportunité pour les marques
Selon le rapport Digital Report 2021, la principale source de découverte d’une nouvelle marque par un consommateur est le digital ( réseaux sociaux, site internet, application mobile etc) à 42,5%.
Se passer du digital revient à perdre des opportunités de développement.
Peut-on se passer des médias traditionnels ?
Cela dépend de la marque. Certaines peuvent se passer des médias traditionnels et d’autres non. Le digital est un canal de communication encore en maturation.
Pour avoir une bonne stratégie, il faut penser multiples canaux mais pour optimiser les dépenses, il faut penser digital. Cela ne signifie pas que passer par le digital seul soit une mauvaise stratégie.
Quel budget moyen faut-il consacrer au digital pour faire une bonne campagne ?
Il est très difficile de définir « The budget » moyen pour une bonne campagne.
L’ investissement dépend en effet du secteur d’activité, du ciblage, du contenus etc. Mais il faut retenir que les coûts des campagnes sur le digital sont les plus bas de tous les médias qui existent.
Une campagne pertinente à nous partager ?
Je pense directement à la marque de bière nationale ivoirienne Bock avec ses campagnes réalisées avec l’illustre Didier Drogba. Également la marque d’alcomix racines qui a su être originale et trouver le lien entre sa plateforme stratégique qui est « l’Afrique » et les valeurs qu’elles souhaitent véhiculer
Quelles sont les répercussions de la croissance économique et du développement du digital sur la publicité et la façon dont elle est consommée ?
Grâce à la croissance économique et au développement du digital, la publicité en Afrique connaît une métamorphose importante.
Les jeunes sont la cible première des campagnes publicitaires des marques et par ricochet, ils sont le plus exposés à de la publicité. Ils consomment la publicité via internet, les réseaux sociaux, les effets de mode, les influenceurs.
Est-ce que les annonceurs intègrent de plus en plus les codes de la jeune génération ?
Oui. Cela se perçoit beaucoup ici en Côte d’Ivoire avec les marques comme Djami Wave et mêmes les marques sur lesquelles je travaille.