Stad’Afric a été lancée en 2016. Pouvez-vous revenir sur la courte histoire de cette chaine ?
De 2016 à 2018 avant que la chaine ne s’arrête d’émettre faute de moyens et que nous la reprenions, Stad’Afric était avant tout une chaine très orentiée news. Conscients du potentiel de celle-ci nous avons décidé de faire évoluer la grille. Tout en gardant le traitement news, nous avons introduit des programmes destinés à un plus large public. Stad’Afric, dans son format actuel, n’a débuté qu’en septembre dernier mais très vite nous avons trouvé notre audience : tous les amateurs de sports africains qu’ils soient sur le continent ou ailleurs dans le monde.
Quel est son positionnement et quels sont les points forts de sa programmation?
Stad’Afric est la première chaine des sports et des sportifs africains francophones. Informer quotidiennement sur l’actualité sportive africaine et internationale est notre première mission mais notre rôle est aussi de médiatiser toutes les initiatives, les projets et les actions périphériques au sport qui concernent directement la communauté africaine.
Cet engagement nous conduit à traiter les sports qui sont ignorés par d’autres médias et aussi le sport sous les aspects santé, économie, politique… C’est pour cela que nous avons voulu créer des rendez-vous forts sur la grille avec des émissions pérennes
Comment alimentez-vous en contenu la chaine?
Nous produisons tous nos contenus sur le terrain en Afrique. Notre réseau de correspondants présents partout sur le continent alimente quotidiennement les différents programmes de la chaine. La direction de la rédaction à Paris opère comme un hub. C’est ce qui permet à Stadafric d‘être la première chaine à répondre a la demande d’un public en quête d’information à la fois locale et internationale. Notre objectif est avant tout de produire de plus en plus de contenus localement comme notamment l’émission « Club Africa » diffusé tous les vendredi soirs.
Qui peut vous recevoir aujourd’hui ?
Stad’Afric est diffusée sur toute l’Afrique francophone via les opérateurs câbles et le satellite : les bouquets Canal+ Afrique, Orange, Startime, Mtn, Eutelsat, Nexttel, Tnt Sat Africa, Tv Sat Africa, Malivision ….. Elle est aussi disponible aux Comores à Mayotte et à Madagascar et comme nous diffusons gratuitement la chaine sur satellite et sur internet, nous savons qu’elle est reprise par de nombreux opérateurs locaux sans même que nous en soyons informés. Globalement nous avons une couverture effective de plusieurs centaines de millions de spectateurs sans oublier sa dimension internationale, car elle est accessible gratuitement (partout dans le monde) en streaming 24h/24h – 7j/7j sur notre site internet https://stadafric.com; Où que vous soyez, vous pouvez recevoir Stad’Afric.
Votre business model est basé sur les recettes publicitaires. Comment voyez-vous l’évolution du marché publicitaire en Afrique francophone ?
Le marché publicitaire africain est incontestablement promit à une grande expansion. C’est pour cette raison que nous sommes confiants dans notre capacité à attirer des annonceurs à la fois locaux, nationaux et internationaux. D’ailleurs nous allons proposer un nouveau format d’espaces publicitaires en regroupant tous les annonceurs d’une même localisation dans des espaces identifiés. Exemple si nous avons plusieurs annonceurs d’Abidjan nous faisons une page pub locale Abidjan. Pourquoi pas un tunnel pub pour le Sénégal sans oublier des espaces pour les annonceurs internationaux. Nous sommes persuadés que cela constitue même un programme en soit pour les personnes qui ne sont pas directement concernées par la pub. Un habitant de Dakar peut être curieux de voir ce qui se fait à Abidjan.
La CAN aura lieu au mois de juin prochain. Comment allez-vous traiter cet événement ?
A la fin de chaque journée nous retrouverons en direct Mansour Loum notre directeur de la rédaction accompagné de ses invités pour revenir et débattre sur les rencontres jouées, le tout alimené par les reportages de nos correspondants sur place et beaucoup de surprises dont je ne peux pas encore vous parler.
Retrouvez le dossier complet: Les droits sportifs en Afrique francophone