Le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso annonce sa volonté de mieux réguler les réseaux sociaux.
« La nouvelle vision du collège des conseillers du CSC est de parvenir à une régulation ambitieuse des médias en renforçant ses capacités matérielles, techniques et humaines, et aussi du point de vue des méthodes de régulation des réseaux sociaux », a déclaré Ouédraogo après une audience avec le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla.
Les autorités du Burkina Faso considèrent que le contrôle des réseaux sociaux est une nécessité pour limiter la désinformation et la manipulation de l’opinion publique.
Néanmoins, cette décision susciter des inquiétudes car cela peut conduire à une restriction de la liberté d’expression sur ces plateformes, considérées jusqu’ici comme des espaces d’échange libres.
L’équilibre à trouver entre la lutte contre la désinformation et la préservation des libertés fondamentales est un défi auquel tous les pays doivent faire face. Le Burkina-Faso a choisi de s’attaquer frontalement au problème. L’avenir nous dira de quel côté la balance finira par pencher.