Boomplay ouvre des bureaux en Côte d’Ivoire

Richesse musicale, population jeune, fort taux de pénétration du mobile, multiplication des initiatives pour démocratiser l’accès à internet, sont autant d’opportunités pour le développement du streaming musical sur le continent.

Les acteurs locaux se multiplient, en particulier sur la partie anglophone du continent qui constitue un véritable vivier d’initiatives dans le domaine, avec l’appui des opérateurs télécoms. Pour ce qui est de la partie francophone, le développement est encore timide malgré un réel potentiel. Selon DATAXIS qui vient de publier une étude prospective sur l’évolution des revenus du streaming musical en Afrique, ceux-ci devraient plus que tripler en 5 ans passant de 92,9 millions de USD en 2021 à 314,6 Millions d’USD en 2026.

Boomplay, plateforme de streaming musical appartenant à la société chinoise Transsnet Music Limited, est l’un des leaders sur le marché. En 2019, la plateforme comptait plus de 46 millions d’utilisateurs répartis entre le Nigéria le Kenya, la Tanzanie, le Ghana et le Cameroun.

Mais depuis 2019, Dele Kadiri, Directeur général de la plateforme, affiche des ambitions de développement en Afrique francophone pour étendre ses activités et capter de nouveaux auditeurs. C’est chose faite puisque Boomplay a annoncé l’ouverture des ses premiers bureaux en Côte d’Ivoire, à Abidjan.

« Cette présence physique représente la mission de Boomplay de promouvoir les talents locaux en leur fournissant une plate-forme et des ressources à l’intérieur et à l’extérieur du service, ce qui leur permet d’atteindre un public plus large d’amateurs de musique, à travers le continent. » a confié Tosin Sorinola, Directrice des Relations avec les Artistes et les Médias de Boomplay.

Avec plus de 70 millions d’utilisateurs actifs par mois, 80 millions de chansons et des milliers de playlists accessibles grâce à son service, Boomplay ambitionne ainsi d’accompagner l’écosystème musical ivoirien.

Rappelons que Boomplay est engagée dans une partenariat avec Universal Music Group et Warner Music permettant à la plateforme de distribuer les catalogues des deux « majors » sur ses marchés.