Les films locaux auraient plus la cote auprès du public d’Afrique de l’Ouest que les films internationaux ou américains.
C’est ce qu’a révélé un récent rapport publié fin septembre par l’ONG Africa No Filter en partenariat avec Facebook et l’Union africaine. Basé sur une enquête réalisée auprès de 4500 personnes, âgées de 18 à 35 ans, et localisées dans 9 pays africains (Ghana, Nigéria, Kenya, Ouganda, Afrique du Sud, Zimbabwe, Côte d’Ivoire, Egypte et Maroc), ce rapport ambitionne de mettre en évidence le Soft power africain et la capacité de la créativité africaine à transformer le continent.
Voici les principales conclusions du rapport :
- La majorité des répondants regardent des films chaque semaine, qu’il s’agisse de films locaux/africains (67 %) ou de films américains/internationaux (66 %).
- Parmi les répondants regardant entre un et sept films par semaine, 57% affirment regarder des films locaux ou africains.
- Cette dernière tendance se confirme du côté de l’Afrique de l’Ouest où les répondants sont plus susceptibles de regarder des films locaux/africains (70 %) que des films internationaux/américains (67 %).
- A une échelle plus régionale, les répondants de Côte d’Ivoire sont plus susceptibles d’avoir regardé un film local/africain (86%) qu’international/américain (76%).
Le contenu audiovisuel africain et local est de plus en plus demandé sur le continent. Les chaines de télévision l’ont bien compris et les plateformes de VOD aussi ! Netflix, HBO, Amazon … Même si le marché manque encore un peu de maturité, les plateformes de VOD se lancent sur le continent. Face à l’arrivée de la TNT, la multiplication des chaines locales, la présence d’acteurs historiques, la concurrence promet d’être rude et la bataille se joue notamment sur les contenus. Pour capter des abonnés, les plateformes redoublent d’efforts pour proposer des contenus de qualité, adaptés aux réalités locales.
Retrouvez le rapport complet ici