L’essor d’internet et des nouvelles technologies transforment peu à peu les habitudes des consommateurs africains et favorisent l’ubérisation de certaines activités. Des startups internationales inventent leur futur sur le continent et y explorent de nouvelles opportunités.
Implanté depuis 2016 sur le marché Est-africain, dans des grandes villes telles que Nairobi, Mombasa, Dar es-Salaam ou encore Kampala, Uber a également su saisir des opportunités de développement en Afrique de l’Ouest francophone.
Après le lancement de ses activités fin 2019 en Côte d’Ivoire, première ville de la sous-région a bénéficié du service VTC, la startup américaine s’est étendue à plus de 50 villes sur le continent.
Après ces années d’activité, l’heure est désormais au bilan puisque Uber a annoncé avoir atteint 1 milliard de trajets et plus de 10 milliards de kilomètres parcourus en termes de sur tous ses marchés africains.
« Depuis notre entrée sur le marché en 2013, nous avons créé plus de 6 millions d’opportunités économiques dans plus de 50 villes d’Afrique subsaharienne où nous sommes présents », a déclaré Lorraine Onduru, porte-parole de la société et responsable des communications pour l’Afrique de l’Est et de l’Ouest.
Son expansion se heurte toutefois à la présence de concurrents puissants à l’instar de l’international BOLT ou encore de concurrents locaux tels que Taxijet déjà implantés sur le marché ivoirien notamment.