Générer plus de revenus au niveau national grâce au marché publicitaire ? C’est l’objectif que s’est fixé le Nigeria depuis quelques mois.
Porté par l’ambition d’assainir le marché publicitaire dans son ensemble, le nouveau Conseil de régulation de la publicité (Arcon) du Nigeria multiplie les prises de décision. Rappelons que, peu de temps après avoir annoncé l’interdiction du recours aux mannequins et voix-off étrangers dans les publicités ciblant la population locale, le Nigeria avait également pris une mesure pour promouvoir le contenu publicitaire local.
En effet, à partir de 2023, les publicités ciblant la population nigeriane devront être produites sur le territoire national. Selon un communiqué officiel « Les annonceurs devront utiliser un pourcentage cumulé de 75 % de contenu local dans toutes les publicités et campagnes marketing ».
Au-delà du paysage audiovisuel, les autorités s’attaquent aussi à la publicité digitale pour assainir le secteur de la publicité et générer plus de revenus. Dans le viseur, les influenceurs et créateurs de contenu. L’ARCON a ainsi inscrit un nouveau texte dans le code de pratique de la publicité entré en vigueur en 2022 au niveau national. Les influenceurs, auteurs de blogs et créateurs de contenu sur le digital ont désormais l’obligation de soumettre leurs contenus publicitaires à l’approbation du régulateur. L’objectif étant d’en contrôler la qualité et la conformité aux textes de lois mais également d’avoir un droit de regard sur les partenariats conclus entre les influenceurs et les marques.
Une taxe publicitaire sera ainsi imposée, à hauteur de 7,5% pour les annonceurs.