Le cinéma est en plein essor sur le continent africain. Dans la sous-région francophone, des pays se démarquent dans le domaine comme la Côte d’Ivoire ou encore le Sénégal, le Bénin et le Burkina Faso qui accueille depuis des décennies l’incontournable FESPACO.
Récemment, c’est le Gabon qui a su marquer l’actualité dans le domaine. En effet, le gouvernement local a choisi d’organiser un grenelle du cinéma gabonais pour redynamiser le cinéma.
Du 12 au 14 juin dernier, les ministres de la Communication, Rodrigue Mboumba Bissawou, et de la Culture Max Samuel Oboumadjogo ainsi que les professionnels de l’audiovisuel et du cinéma gabonais se sont réunis pour échanger et réfléchir à l’avenir du secteur.
6 thématiques ont été abordées :
- Les rôles et missions de l’autorité nationale en charge du cinéma
- Le soutien public à la production
- Les partenariats structurants entre diffuseurs et sociétés de production
- La fiscalité du cinéma
- Redynamiser le réseau de salles de cinéma
- L’organisation d’un festival international thématique pour le Gabon.
Toutes ces contributions ont permis de définir des recommandations et de tracer une feuille de route pour redonner au cinéma gabonais toute son importance. A l’image des autres territoires de la sous-région, les talents sont là, la créativité foisonne et la diversité culturelle n’est plus à prouver. Tous les ingrédients sont réunis pour créer un écosystème favorable au développement du secteur cinématographique et audiovisuel gabonais.
Selon Anselm Nfa, producteur et directeur d’Icône Média : « Je pense que si nous repartons sur de nouvelles bases et nous appliquons l’ensemble des décisions prises lors de ce grenelles, nous allons permettre de donner la chance et la possibilité de créer de l’emploi mais également de participer au développement économique et structurel du pays » – « Il faut maintenant que les producteurs jouent leur partition et que le public dessine un cadre favorable pour faire rayonner le secteur audiovisuel et cinématographique au Gabon ».