En Afrique, Facebook souhaite prendre ses responsabilités en matière de contenu au regard des centaines de millions d’utilisateurs du continent. Encourager la liberté d’expression tout en renforçant la sécurité de la communauté d’utilisateurs, c’est l’objectif que s’est fixé le géant du web.
Il y a quelques mois, Facebook avait déjà annoncé la création prochaine d’un conseil de surveillance des contenus, organe indépendant et mondial permettant d’entamer une réflexion commune sur les décisions à prendre en matière de régulation.
Pour lutter contre Fakes News qui ne cessent de parasiter la toile, Facebook a annoncé le lancement de son programme de Fact Checking en plusieurs langues locales africaines. En collaboration avec le site Africa Check, le géant des réseaux sociaux a choisi d’intégrer le contenu diffusé en langues locales à son projet de lutte contre les fausses informations circulant sur sa plateforme, déjà déployé dans plusieurs pays africains sur le contenu en français et en anglais.
Ce programme qui inclura notamment le contenu publié en yoruba, swahili et wolof, permettra d’évaluer l’authenticité et la véracité des informations publiées sur le fil d’actualités et in fine d’améliorer la qualité des contenus publiés localement sur le réseau social.
En parallèle, Facebook a annoncer la création sur son réseau social d’un espace entièrement dédié aux Actualités. Pour alimenter ce nouvel espace en contenu, le géant américain souhaite, au-delà des algorithmes, miser sur des journalistes professionnels pour sélectionner une partie des contenus publiés. Toutefois, ces journalistes ne produiront ni n’éditeront de contenu.