Comment se caractérise aujourd’hui le journalisme d’investigation en Afrique francophone ? C’est la question qu’Ekolab s’est posé.
Dans des pays où les forces politiques exercent une véritable pression et où il manque de moyens, le journalisme d’investigation peine à se développer. Le travail d’enquête est périlleux.
Toutefois, il est nécessaire voire crucial d’encourager le développement du journalisme d’investigation. Pour cela, il est clair qu’il faut en passer par le développement des compétences locales.
Pour renforcer cette pratique journalistique, l’organisation de droit béninois, à but non lucratif, Ekôlab, a choisi de mettre en œuvre un projet d’expérimentation du journalisme d’investigation au Bénin en passant par l’éduction aux médias locaux.
« Ekôlab se veut être un laboratoire du journalisme d’investigation et d’éducation aux médias au Bénin et en Afrique de l’Ouest. Ekôlab a pour vocation d’éditer des enquêtes/grands reportages sur des sujets de société qui concernent les populations isolées ».
Le projet sera axé sur trois principaux axes : la formation, l’investigation et l’éducation aux médias. Un triptyque qui peut permettre à de jeunes journalistes de mettre le pied à l’étrier de de s’orienter vers des enquêtes et des sujets complexes.
Dans cette perspective « Ekôlab » lance un appel à candidatures ouvert aux journalistes du Bénin.Il s’agit du premier appel à candidatures lancé par l’organisation, chapeautée en partie Sinatou Saka, journaliste en charge des podcasts et des projets éditoriaux chez RFI – France 24.
A la clé ?
- une formation en journalisme d’investigation ;
- un mentorat et un réseau afin de mener une enquête en collaboration avec d’autres journalistes ;
- un nombre limité bourse afin de conduire et publier les enquêtes
- un soutien continu afin de développer de futures enquêtes pour le développement de votre carrière.
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