L’essor d’internet et des nouvelles technologies transforment peu à peu les habitudes des consommateurs africains et favorisent l’ubérisation de certaines activités. Des startups internationales inventent leur futur sur le continent et y explorent de nouvelles opportunités.
Implanté depuis 2016 sur le marché Est-africain, dans des grandes villes telles que Nairobi, Mombasa, Dar es-Salaam ou encore Kampala, Uber a également su saisir des opportunités de développement en Afrique de l’Ouest francophone. Après le lancement de ses activités fin 2019 en Côte d’Ivoire, première ville de la sous-région a bénéficié du service VTC, la startup américaine s’est étendue à plus de 50 villes sur le continent.
Depuis son entrée sur le marché en 2013, la startup s’est félicité d’avoir atteint 1 milliard de trajets et plus de 10 milliards de kilomètres parcourus en termes de distance parcourue de sur tous ses marchés africains.
2023 marquera encore une nouvelle étape puisque la startup fêtera officiellement ses dix années d’activité sur le territoire. En attendant, les dirigeants ont su profiter de la rentrée pour lancer plusieurs nouveaux produits et fonctionnalités pour enrichir son offre de services. Ces nouveautés gagneront l’Afrique du Sud, le Ghana, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Nigéria. De plus, la marque Uber s’étendra progressivement dans 8 nouvelles villes au Kenya, au Ghana et au Nigéria.
Bien qu’Uber soit entré dans une réelle phase d’expansion, celle-ci se heurte toutefois à la présence de concurrents puissants et notamment sur la zone francophone, à l’instar de l’international BOLT ou encore de concurrents locaux tels que Taxijet déjà implantés sur le marché ivoirien notamment. Du côté du Sénégal, les acteurs Heetch (France) et Yango (Russie) se partagent aujourd’hui le marché et gagnent en notoriété sur un territoire où Uber demeure encore absent …