Yaoundé accueille depuis le 4 mars dernier le Sommet de l’UAR sur l’intelligence artificielle.
Les médias africains ont été conviés pour entamer une réflexion sur les grandes avancées technologiques qui viennent bousculer peu à peu les acteurs et le traitement de l’information dans sa globalité.
Entre défi et opportunité, le Sommet de l’UAR sur l’intelligence artificielle et les médias a aussi choisi ce sommet pour donner la parole aux grands experts de l’IA pour comprendre mettre en lumière son application dans les médias. Les débats doivent porter sur “les questions d’éthique, d’automatisation des processus éditoriaux, et d’impact de l’IA sur la diversité et l’intégrité de l’information.
Le Sommet permettra ainsi de créer des partenariats stratégiques entre les acteurs et d’appréhender l’avenir des médias africains qui se développeront grâce à l’IA. Même si, à l’heure actuelle, il est difficile d’évaluer l’ampleur de l’adoption de l’IA dans les rédactions du continent, ces avancées technologiques sont en train de transformer à grande vitesse de larges pans de nos sociétés mais aussi de nombreux secteurs à l’image des médias.
La démocratisation de l’intelligence artificielle opère mais le récent usage d’outils comme Chat GPT a poussé les pouvoirs publics à réagir et se pencher sur des questions cruciales telles que l’éthique de l’utilisation de l’IA dans les médias. Un point clé également abordé lors de ce nouveau Sommet de l’UAR dont l’ambition reste de réfléchir à la manière dont l’IA peut s’intégrer dans le paysage médiatique africain pour ouvrir la voie à de nouvelles opportunités sans compromettre l’équité des médias et l’intégrité de l’information diffusée sur le continent.
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