Selon le Global Music Report publié récemment par l’IFPI, l’organisme qui représente l’industrie mondiale de la musique enregistrée, les niveaux de revenus du marché de la musique enregistrée se sont élevés à 25,9 milliards de dollars en 2021 et sont les plus élevés jamais enregistrés.
La progression de 18,5 % est essentiellement due au streaming puisque les revenus du streaming qu’il soit financé par abonnement payant ou par la publicité ont augmenté de 24,3%, et se montent à 16,9 milliards de dollars soit 65%% du total des revenus mondiaux de la musique enregistrée.
Les ventes physiques qui représentaient 97% du total en 2001 et 55% dix plus tard en 2011 ne représentent plus aujourd’hui que 19,3% du total et le téléchargement qui pesait à son apogée, au milieu des années 2010 près de 30% ne représente plus que 4% en 2021, comme l’indique le tableau ci-dessous.
35% moyen orient qui progressent le plus.
L’Afrique subsaharienne – présentée pour la première fois dans un rapport de l’IFPI a connu une progression modeste de 9,6 % de son chiffre d’affaires en 2021, en partie en raison du ralentissement de la croissance du premier marché de la région, l’Afrique du Sud (+2,6 %).
À l’instar de toutes les autres régions, l’Afrique subsaharienne a connu une augmentation des revenus provenant du streaming, en particulier du streaming financé par la publicité, dont les revenus ont progressé de 56,4 %.
Il est clair que le cout des données en Afrique sub-saharienne est un frein au développement de la musique et du streaming.
Comme l’indique Sipho Dlamini directeur général d’Universal Music Afrique du Sud et Afrique subsaharienne « Certains pays africains ont les coûts de données les plus élevés du monde à l’heure actuelle. Mais si vous regardez la région latine et la rapidité avec laquelle les marchés se sont développés lorsque le coût des données n’était plus un obstacle, je pense que l’Afrique suivra cette voie. »
Espérons que cette prédiction soit mise en œuvre rapidement.