Entretien avec Julien Malle, Directeur général d’INSIGN Africa

INSIGN Africa va bientôt ouvrir un bureau en Côte d’Ivoire. Pouvez-vous nous présenter vos domaines d’activité et votre implantation actuelle?

Nous sommes une agence présente sur trois continents, en France, aux Etats-Unis et en Afrique de l’Ouest. A la base nous sommes une agence de marketing digitale. Nous accompagnons les entreprises dans la conception et la mise en œuvre de stratégies de marketing & communication cross canal. Aujourd’hui le groupe réunit 250 experts et nous sommes une équipe de 25 personnes basées au Sénégal.

L’agence s’appelait à l’origine AK-Project et existait en Afrique de l’Ouest depuis 2004. Nous avons choisi en 2019 de nous associer au groupe Insign pour ouvrir Insign Africa.

Aujourd’hui, notre positionnement se situe à l’intersection entre la communication digitale et le conseil.

Qui sont vos principaux clients ?

Notre clientèle est majoritairement composée de clients B2B mais nous travaillons aussi beaucoup avec de grosses entreprises ouest-africaines dans le commerce telles que Orca, Kirène, les Câbleries du Sénégal, que nous accompagnons dans la digitalisation de leur expérience client.

Nous comptons aussi des multinationales parmi nos clients et nous travaillons depuis quelques années sur des projets de développement avec des ONG ou des institutions internationales (UNESCO, UNICEF …). A titre d’exemple, nous nous occupons aujourd’hui d’une partie de la communication de la Commission européenne au Sénégal ou encore de l’ONG RAES qui produit la série WARA.

Le groupe Insign a choisi le Sénégal comme porte d’entrée des marchés africains. Quelles étaient ses ambitions ?

Le groupe Insign a choisi de s’installer en Afrique de l’Ouest en commençant par le Sénégal. Historiquement, le pays est très avancé en termes de connectivité, beaucoup de startups s’y créent, les fintechs s’y développent. Le groupe a choisi de pénétrer les marchés africains sans pour autant vouloir imposer ses méthodes ou sa vision du business. Le groupe s’est implanté dans une démarche de compréhension des spécificités des marché, des expertises et dans une démarche de découverte et de partage. Nous sommes convaincus que les solutions aux besoins des marchés africains viendront de l’Afrique et nous souhaitons contribuer à leur émergence.

Comment pouvez vous y contribuer? Quelles valeurs défendez-vous?

Nous sommes très axés sur le business de nos clients avec lesquels nous abordons des problématiques de croissance, de développement d’un business durable. Nous avons une vision très large de la façon dont nous allons accompagner nos clients. Souvent nous proposons de co-construire les stratégies avec eux sur la base de workshop. Nous pensons aussi que les entreprises ont un impact sur leur environnement sociétal. Les consommateurs sont de plus en plus intéressés par l’entreprise derrière le produit. Nous accompagnons nos clients à s’engager dans une démarche de positive impact.

En termes de digitalisation, comment la pandémie vous a-t-elle affecté ainsi que les autres entreprises sénégalaises ?

La crise du Covid-19 a accéléré la digitalisation des acteurs.

Les mesures sanitaires ont également créé un besoin de digitalisation des processus de vente. Par conséquent, nous avons accompagné nos clients vers une réorientation de leur budget vers le digital. De grandes enseignes ont sauté le pas du digital.

Nous avons d’ailleurs, pendant la période de confinement, dispensé des formations à nos clients sur les bonnes pratiques de l’utilisation du digital et des outils largement sollicités pour travailler à distance et assurer la productivité.

Vous avez annoncé le lancement de vos activités en Côte d’Ivoire. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Nous ouvrirons fin février notre agence dans le pays et pour cela, nous avons besoin de constituer des forces. Nous cherchons actuellement notre prochain DGA.

Nous connaissons bien la Côte d’Ivoire et nombre de nos clients développent des activités sur le territoire. Cette implantation est donc une opportunité pour notre agence. L’idée c’est d’arriver sur le marché avec nos métiers pour mener des «chantiers» de digitalisation dans une dynamique de performance.

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