Entretien avec Michel Mutumbo Cartier, Directeur Général de A+ Ivoire

Vous venez de présenter les grandes lignes de la rentrée de A+ Ivoire . Quelles sont les principales nouveautés?

Pour commencer, nous sommes heureux de pouvoir dire que nous restons leaders des chaines ivoiriennes et que nos audiences sont au rendez-vous. Nous  ne cherchons pas à révolutionner la grille, mais à consolider ce que nous savons bien faire, tout en introduisant quelques nouveautés et en relançant nos séries emblématiques.

Justement, quelles sont ces séries phares qui reviennent à l’écran ?

Nous avons plusieurs retours marquants. D’abord, « 220 Logements » dont la deuxième partie est diffusée depuis le 7 octobre. Techniquement, c’est la suite directe de la première saison, tournée en une seule fois, mais nous l’avons divisée pour mieux rythmer la programmation.

Et puis, nous aurons le grand retour très attendu de « Charles Ornel » La saison 2  sera diffusée à partir du 3 novembre. La première saison avait rencontré un énorme succès. Cette nouvelle salve comptera 48 épisodes de 26 minutes, toujours remplis de suspense et de rebondissements.

Enfin, « Les Nounous » reviendront aussi : pendant la CAN, nous rediffuserons la saison 1, et juste après, en février, place à la saison 2, avec le même casting, enrichi de quelques nouveaux visages.

Et sur le plan des émissions, qu’est-ce qui change ?

Nous restons forts sur nos tranches de l’après-midi et du début de soirée. L’émission « On se dit les Gbê » continue à 14h, suivie par nos fictions maison.
À 19h30, « C’ DJINZIN » a trouvé son public. C’est une émission où des invités viennent régler leurs différends personnels sur le plateau — conflits familiaux, de couple, ou d’argent. L’animatrice, Nel Jamila, joue le rôle de médiatrice. En fin d’émission, les participants décident s’ils repartent ensemble ou séparés. Le format est percutant : 26 minutes pour comprendre et résoudre un problème. Résultat : nous avons doublé l’audience sur cette case horaire très concurrentielle.

Le dimanche, « Dimanche Garba » avec l’humoriste Joël continue également. L’émission, diffusée à 17h30, s’est imposée comme un rendez-vous familial incontournable. Elle entamera bientôt sa troisième saison.

Et côté émissions de découverte ?

Dans « Viens chez moi  » notre globe-trotteuse Christy Legend poursuit ses voyages et ses rencontres au cœur de notre Côte d’Ivoire avec des décors fantastiques, des villes et villages qui débordent d’hospitalité et de joie de vivre. 52 minutes pour apprécier la Côte d’ivoire dans tout ce qu’elle a de plus beau à offrir.

Par ailleurs nous préparons une nouvelle émission de découverte de la Côte d’Ivoire, ou plutôt de redécouverte. Ce sera une émission de 52 minutes diffusée le week-end, dans laquelle des anonymes — souvent des couples — partiront explorer une région. L’idée, c’est de donner envie aux téléspectateurs de se dire : « J’aimerais être à leur place ».
Ce programme arrivera à l’antenne juste après la CAN, début 2026

Vous parliez d’audience tout à l’heure. Vous allez en présenter les chiffres ?

Pour la première fois, les audiences officielles et certifiées par l’ACA seront rendues publiques. C’est une étape importante pour nous, car cela valide le travail accompli et la fidélité de notre public ivoirien.

Côté production, comment se structure aujourd’hui votre stratégie ?

Nous avons beaucoup progressé sur la planification. Avant, nous attendions de voir si une série fonctionnait pour envisager une saison 2. Aujourd’hui, dès le milieu de la diffusion, si les signaux sont bons, nous lançons immédiatement l’écriture et la production de la suite.

Nous voulons aussi renforcer les collaborations africaines. Nous avons déjà produit La Bataille des Chéries au Cameroun et Le Piège au Sénégal, deux succès. Nous souhaitons favoriser la circulation des talents : des acteurs sénégalais pourront tourner en Côte d’Ivoire, et inversement. C’est déjà le cas avec nos partenaires de Marodi, qui ont intégré des comédiens ivoiriens dans leurs productions.

La rentrée 2026 se présente bien…

Nous abordons cette rentrée avec confiance et enthousiasme. Notre objectif, c’est de continuer à raconter des histoires ivoiriennes fortes, ancrées dans la réalité sociale, tout en développant des collaborations panafricaines. Et surtout, de rester proches de notre public, qui fait notre succès.