La Côte d’Ivoire envisage de taxer les plateformes de vidéo à la demande

L’Afrique est le nouveau défi du géant Netflix, présent sur le continent depuis 2016.

Un concurrent de taille pour les acteurs locaux même s’il demeure encore peu présent du côté francophone. Courant 2019, le leader mondial de la VOD avait officialisé son lancement dans la production de séries africaines originales.

Entre acquisitions et créations originales, l’arrivée de Netflix en Afrique francophone pourrait être une réelle opportunité pour les producteurs de contenu local, là où d’autres acteurs pourraient entrevoir une menace.

En Afrique comme partout dans le monde, la taxation des entreprises de contenus audiovisuels en ligne, Netflix ou encore Youtube, est au cœur des débats. En effet, celle-ci pourrait permettre d’intégrer les nouvelles plateformes numériques de vidéo à la demande dans le processus de financement de la production audiovisuelle locale.

Sur le continent, outre l’Afrique du Sud, le Kenya et la Zambie envisagent également de mettre en place un système de taxe pour encadrer et réguler les activités des acteurs.

Plus récemment, selon le média Ecofin, c’est la Côte d’Ivoire qui semblerait vouloir prendre des mesures pour taxer les services de vidéo à la demande. L’information aurait été révélée par le directeur général des impôts, Ouattara Sié Abou, lors d’une conférence de presse sur l’annexe fiscale 2020. Le gouvernement prévoit que 40 % des taxes perçues sur la vidéo à la demande pourront ainsi être versées à l’Office national du cinéma, tandis que les 60 % restants seront consacrés au Fonds de soutien à l’industrie cinématographique en Côte d’Ivoire.

Source: Ecofin