Dans un communiqué publié le 29 avril, « TV5MONDE s’étonne et déplore la suspension temporaire de ses programmes au Burkina Faso ainsi que la suspension de l’accès à ses sites web, sans avoir été saisi au préalable. Cette mesure a été annoncée par le Conseil Supérieur de la Communication du Burkina Faso, le 27 avril 2024.
Le CSC dénonce le traitement d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch, dans le Journal Afrique de TV5MONDE en date du 25 avril 2024.
Il est écrit dans le communiqué du CSC que les propos rapportés dans le sujet diffusé sont » des déclarations péremptoires et tendancieuses contre l’armée burkinabé sans précaution aucune ». La décision de suspension est invoquée en raison de « la gravité des faits…susceptibles de créer des troubles à l’ordre public ».
TV5MONDE tient à préciser que les informations délivrées par sa rédaction l’ont été selon les règles journalistiques les plus rigoureuses et avec les précautions d’usage. Les autorités du Burkina Faso ont pu y exprimer leur point de vue.
TV5MONDE affirme son attachement à la liberté d’informer en toute indépendance. Une mission exercée au quotidien avec professionnalisme par les journalistes de la rédaction de TV5MONDE. »
Rappelons que le Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina Faso a décidé également la suspension de la BBC et de Voice of America, de l’accès aux sites Web de TV5 Monde, à partir du territoire burkinabè de même que les sites de la radio internationale allemande Deutsche Welle, des grands quotidiens français Ouest-France et Le Monde.fr, du quotidien britannique The Guardian, du portail d’actualité africaine Apanews et du site de l’agence d’information économique AgenceEcoFin. (source AFP)