Plus de 2 ans après la première offre de rachat de Multichoice par CANAL+ et 4 mois avant la date limite de la transaction qui se clôturera le 8 octobre 2025 , les 2 sociétés ont informé leurs actionnaires que la Commission sud-africaine de la concurrence avait « recommandé au Tribunal sud-africain de la concurrence d’approuver l’opération proposée, sous réserve de conditions relatives à des considérations d’intérêt public. »
Ces considérations d’intérêt public consistent à soutenir la participation des entreprises contrôlées par des personnes historiquement défavorisées et des petites, micro et moyennes entreprises au secteur audiovisuel sud-africain. Ceci permettra de maintenir le financement des contenus locaux de divertissement général et de sport en Afrique du Sud, offrant ainsi aux créateurs de contenu locaux une base solide pour leur réussite future.
L’opération doit maintenant obtenir l’approbation du Tribunal. La satisfaction des conditions restantes sont nécessaires pour que l’opération proposée devienne inconditionnelle.
Maxime Saada, PDG de Canal+, a déclaré :
« Nous saluons la recommandation de la Commission sud-africaine de la concurrence. Il s’agit d’une avancée majeure dans notre ambition de créer une entreprise mondiale de médias et de divertissement centrée sur l’Afrique. Nous nous engageons à investir dans les contenus locaux et à soutenir les écosystèmes créatifs et sportifs sud-africains. Nous sommes convaincus que cette transaction est positive pour l’Afrique du Sud, offrant aux consommateurs un plus grand choix et à l’Afrique un véritable champion du divertissement. Nous nous réjouissons de la conclusion prochaine de la transaction. »
Calvo Mawela, PDG du groupe MultiChoice, a déclaré :
« La recommandation de la Commission de la concurrence constitue une étape clé vers la finalisation de la transaction et témoigne de la reconnaissance du solide engagement d’intérêt public pris par les parties. Nous sommes impatients de finaliser la transaction, non seulement pour le bénéfice des actionnaires, mais aussi pour le public et les multiples secteurs qui dépendent de MultiChoice. Nous continuerons de coopérer avec toutes les autorités réglementaires afin de conclure rapidement cet important processus. »