Au début des années 2000, l’Afrique avait su attirer bon nombres d’acteurs de la communauté financière occidentale. Et pour cause, le continent semblait plein de promesses, porté par une démographie en plein boom, une classe moyenne grandissante et des taux de croissance en hausse. La Société Générale avait notamment capté ce marché à fort potentiel.
Acteur historique sur le continent, la Société Générale est très active depuis 2015. En effet, de par son ancrage historique et son maillage géographique fort sur le territoire, le groupe avait choisi de faire de l’Afrique sa priorité, s’implantant ainsi dans 18 pays, dessinant un réseau de 1000 agences, porté par l’ambition de contribuer toujours plus au financement de l’économie africaine. Pour accroître son développement, la Société Générale avait également sur se saisir des opportunités liées au digital en lançant son service de mobile money YUP.
Mais le vent a tourné : de nombreuses banques occidentales encore marquées par la crise de 2008, le contexte de pandémie et les récents conflits géopolitiques ont choisi de réduire la voilure en Afrique.
A l’image de la BNP Paribas qui a réduit ses activités dans bon nombre de pays africains, la Société Générale accélère aussi son départ. Selon de récentes rumeurs, la 17e banque mondiale devrait bientôt céder sa filiale au Maroc. Une cession qui s’ajoute à la longue liste débutée au Congo et poursuivie en Mauritanie, Guinée Equatoriale, Tchad, Mozambique et Burkina Faso.
A suivre …