Pour le 7ème art africain, le nerf de la guerre reste le financement qui impacte considérablement la filière cinématographique dans son ensemble et conditionne la création artistique. L’état providence dans l’industrie du cinéma en Afrique francophone fonctionne peu et ce, depuis des années. A cela s’ajoute la baisse des aides publiques de l’Etat français et la disparition dans les années 90 des salles obscures. Financer un projet cinématographique est donc à l’heure actuelle encore compliqué.
Une situation délicate qui pousse les acteurs de la filière à s’adapter, se réinventer et à redoubler d’inventivité pour trouver des sources de financement. Bien que les moyens manquent et que les subventions nationales et internationales décroissent, de nombreuses initiatives publiques, persistent pour soutenir la production cinématographique. C’est le cas du Fonds De Promotion De L’industrie Cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) au Sénégal.
Doté par le gouvernement sénégalais, le FOPICA a pour objectifs d’accorder des aides financières aux œuvres cinématographiques et audiovisuelles pour soutenir la production locale. Mais ce n’est pas tout. Le FOPICA s’engage aussi pour la création en lançant, une année de plus, son appel à candidatures pour les projets de production et coproduction de films (fiction, documentaire, animation) et séries.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 2 juin 2023.