2023 : une année compliquée pour les startups africaines

Dans le paysage mondial, l’Afrique se positionne comme un continent attrayant pour investir. 

Ces dernières années ont su démontrer que l’Afrique pouvait compter sur un réseau de startups en plein essor. Même si les financements ne rivalisent pas encore avec d’autres régions du monde, le potentiel du continent est réel, boosté par la digitalisation des différents secteurs économiques. 

Créé par Cyril Collon et Tidjane Dème, Partech Africa est le fonds d’investissement destiné aux startups du continent. Basé à Dakar, ce fonds d’investissement est destiné aux startups technologiques à fort potentiel, évoluant dans des secteurs tels la Fintech, les services en ligne et mobiles, la mobilité ou encore la digitalisation de l’économie informelle.

Dans un rapport annuel portant sur le financement des startups africaines, le fonds de capital-risque Partech Africa, saluait le dynamisme du continent africain et présentait 2018 comme une année record, révélant l’attractivité croissante des entrepreneurs de la Tech africaine ainsi que leur capacité à transformer le continent.

Toutefois, selon son septième rapport annuel publié le 23 janvier, Partech Africa a confirmé que 2023 n’avait pas été une année faste pour l’écosystème tech africain. En effet, le continent africain semble être percuté de plein fouet par une vague de récession avec seulement 3,5 milliards de dollars levés, soit une chute de 46% des fonds par rapport à 2022. Le tout conjugué à une baisse des transactions avec un  recul de 28%.

Dans ce même rapport, Partech Africa fait en effet le constat du retrait de nombreux investisseurs étrangers sur le continent. Comment expliquer ce phénomène ? En 2022, le monde a connu un recul important de l’investissement capital-risque et l’Afrique doit y faire face avec une année de retard.

Néanmoins, l’Afrique francophone semble faire preuve de dynamisme avec une augmentation du nombre d’opérations de financement, portée par la présence d’investisseurs locaux plus actifs que les investisseurs américains, européens et asiatiques.